


Merci à toutes et à tous !
Rendez-vous du 27 mai au 10 juin pour voter pour le Grand Prix Voyageurs


POÈTE
-12 ans
À GAGNER
Des chèques cadeaux culturels et un abonnement à un magazine Bayard
POÈTE
12 à 18 ans
À GAGNER
Des chèques cadeaux culturels et un abonnement à un magazine Bayard
POÈTE
+18 ans
À GAGNER
Un week-end pour deux dans une ville européenne

Merci à toutes et à tous !
Rendez-vous du 27 mai au 10 juin pour voter pour le Grand Prix Voyageurs
POÈTE
DE -12 ANS
À GAGNER
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DE 12 À 18 ANS
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POÈTE
DE +18 ANS
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Un week-end pour deux dans une ville européenne
PRÉSIDENT DU JURY 2025
Alexis
Michalik
Pour sa 11e édition, le jury du Grand Prix Poésie RATP est présidé par le comédien, auteur et metteur en scène Alexis Michalik.
« Assis sur son séant, à moitié endormi,
On n’entend que le rythme et les bruits du métro.
Le nez sur son écran, banale anesthésie,
On n’aurait pas idée de regarder plus haut.
C’est dommage pourtant, plus haut seront inscrits
quelques mots, quelques rimes, quelques lignes, quelques vœux…
Ces mots seront les vôtres, un peu de poésie
pour bercer de rêveries ceux qui lèvent les yeux. »
— Alexis Michalik
PRÉSIDENT DU JURY 2025
Alexis
Michalik
Pour sa 11e édition, le jury du Grand Prix Poésie RATP est présidé par le comédien, auteur et metteur en scène Alexis Michalik.
« Assis sur son séant, à moitié endormi,
On n’entend que le rythme et les bruits du métro.
Le nez sur son écran, banale anesthésie,
On n’aurait pas idée de regarder plus haut.
C’est dommage pourtant, plus haut seront inscrits
quelques mots, quelques rimes, quelques lignes, quelques vœux…
Ces mots seront les vôtres, un peu de poésie
pour bercer de rêveries ceux qui lèvent les yeux. »
— Alexis Michalik
Mangeait des feuilles d'acacia
Un hippopotame grassouillet
Dans un marécage barbotait
Un crocodile aux dents pointues
Rêvait de croquer un zébu
Je voyageais le cœur léger
L'odeur de cacahuètes au nez
Mes bagages remplis de soleil
Dans la savane aux mille merveilles
Noa Rocland, 9 ans, Châteauneuf-les-Martigues
J’habiterai l’éclair, à fleur d’orage,
Où grondent les murmures d’un ciel sauvage.
Dans l’éclat résonnant, je bâtirai mes murs,
De lumière et de vent, d’étoiles comme armure.
J’y danserai sur des fils de tempête,
Au rythme des éclairs qui fendent la planète.
J’habiterai l’ivresse d’une pluie diluvienne,
Là où naît le frisson, des bourrasques aériennes.
Et si l’orage fuit, au loin sur l’horizon,
Je vivrai dans l’éclat d’une autre saison.
Mais jamais ne quitterai ce troublant firmament,
Car j’habite l’éclair, et le ciel m’est amant.
Justine Foucault, 25 ans, Paris
Guillaume Louyot, 46 ans, Paris
Delphine Burnod, 53 ans, Châtel-Montagne
Pendant ce long voyage
Contempler de nouveaux visages
De tous les âges
S’endormir bercé par le soleil couchant
Découvrir que l’univers est grand
Se réveiller des idées plein la valise
Une nouvelle journée promise
Cyrielle Core Faret, 8 ans, Grenoble
Lou Schweitzer, 29 ans, Strasbourg
Dans le blanc silence des pages
Des mots comme des pas dans la neige
Poursuivant ton écho au milieu des montagnes
Claire Fillon, 41 ans, Rouen
Thelma Galtier, 13 ans, Lainville-en-Vexin
Lorsque la nuit sera tombée sur notre histoire,
Quand l'orchestre aura joué son dernier mambo,
Je prendrai au matin, entre les idées noires,
Ce chemin vers la mer indiciblement beau.
Les éclats du soleil, la mélodie de l'eau,
Traverseront la brume et berceront ma peine,
Quelques oiseaux dans la lumière souveraine,
Fêteront le départ des premiers matelots.
Julien Thuet, 42 ans, Pantin
Hélène Grethner, 49 ans, Colombes
Vers un pays couvert
De fleurs incroyables
Elle va découvrir
Des champs colorés
Et de magnifiques forêts
Elle prépare son long périple
Partant des roseaux
Revenant bientôt
Sarah Dippong, 10 ans, Steinbach
C’est le grand soir, le rideau s’ouvre
Scène une douce lumière te recouvre
Vertiges, palpitations, concentration
10 rôles, 300 cœurs vibrant d’émotions
Alexandra Bribes, 43 ans, Paris
La larme à l'oeil, je me souviens de mon père
Qui avait toujours sur son bureau
Posé en majesté, un livre ouvert,
Image, pour moi, de l'amour du beau.
J'imaginais toutes ces lettres, en joyeuses farandoles,
Formant des histoires, des légendes des plus folles!
Le pire ennemi du livre ouvert
N'est pas le feu mais la poussière.
On peut se battre contre l'ennemi,
On ne peut pas se battre contre l'oubli.
Solange Stora, 78 ans, Paris
S'envolent vers mille destinations
Pour replonger, à l'odeur du pain chaud,
Dans mon bol de café.
Claire Noat, 29 ans, Paris
Sur un nuage
Pour aller à la plage.
À la plage, je m'amuse
Avec les méduses,
À Saint-Jean-De-Luz.
Sur la route du retour,
Je mange des bonbons
Au goût de citron
Yaëlle Goormachtigh, 7 ans, Roubaix
Marie Schmidt, 41 ans, Parisot
Vogue, bateau vogue, au gré du vent d'été,
le gré du vent sauvage au souffle du passé.
Vogue bateau vogue je n'ai pas oublié
qu'il faut plus d'un naufrage pour ne pouvoir t'aimer.
Le granit a toujours la saveur des marées,
mais si l'ouest est un prince que l'automne a ruiné,
vogue bateau vogue au gré des souvenirs
tu n'es plus qu'un mirage qu'il me faut effacer.
Brigitte Deleruelle, 70 ans, Cormeilles-en-Parisis
Ma plume est un souffleur caché dans les coulisses,
Murmurant aux grands mots leur tirade à venir.
Chaque vers est un masque, un éclat, un caprice,
Prêt à brûler la scène ou bien à s'évanouir.
Le papier fait écho comme un vaste théâtre,
Où l'encre met en jeu son drame passionné.
Les rimes, en habits de pourpre et d'albâtre,
Déclament leur destin d'un ton enflammé.
Que mon alexandrin frappe comme un gong d'or,
Que ma prose improvise un dernier quiproquo !
Que l'acte se dénoue en un sublime accord,
Avant que tombe enfin le rideau des sanglots !
Car si l'art doit mourir après l'ultime scène,
Que l'écrit, lui, demeure en gloire souveraine.
Ayden Devigne, 15 ans, Livry-Gargan
Rappelle les lointaines contrées
Où une mignonne marmotte
Ronronne seule dans sa grotte.
Une taupe creuse des galeries
Juste en-dessous de la prairie
Au sommet rôdent les vautours
En quête de proies aux alentours.
On entend chanter les moineaux
À coté d’un paisible ruisseau
Puis d'un simple craquement de branche
On entendait gronder l’avalanche.
Selena Hacid Bordy, 10 ans, Marseille
Maël Sillon, 21 ans, Saint-Mandé
Et on s’envoie des lettres, des bouts d’éternité,
Des mots les uns sur les autres, pour dire qu’on s’est aimé,
Que ce n'est pas de notre faute, si les saisons ont changé,
Comme c’est plus simple à dire, sur des morceaux de papier.
Et on s’envoie des lettres, des gribouillages précieux,
Qu’on dessine en couleurs, du rouge du vert du bleu,
Sans tirer de trait, puisque l’on sait, tous les deux,
Que tout serait réel, si on ouvrait les yeux.
Et on s’envoie des lettres, des symboles minuscules,
Des brouillons saturés d’apostrophes et de virgules,
Dans des jolies enveloppes, qu’on scelle avec scrupule
Et qu’on envoie dans le ciel, comme on lance des capsules.
Emma Buisson, 24 ans, Paris
Je regardais les poèmes passer,
Mais un poème m'intriguait.
Je fis zoom sur lui.
Et soudain je découvris
Un poème plein de bonheur,
De joie, mais aussi de peur,
Un poème un peu fou
Un poème qui, entre nous,
Est beau comme une volée de moineaux
Chloé Douzou, 9 ans, Villeneuve-d'Ascq
Rita Chavelka, 53 ans, Bouxwiller
Dans l'ombre douce où le silence s'étire,
Le violoniste, en quête de lumière,
Fait vibrer l'air, et son cœur s'inspire.
Des notes qui s'élèvent dans une danse éphémère.
Son archet glisse, effleurant les cordes.
Un « mi », un « la » s'entrelacent en harmonie.
Les soupirs du bois, comme des mots d'accords,
Rendent hommage à la mélodie infinie.
Dans chaque mesure, un monde se dévoile.
Un « sol », un « ré », s'unissent en un cri.
La passion l'emporte, le temps se fige.
Son violon, complice, murmure et s'émerveille,
Ensemble, ils tracent des rêves en symphonie.
L'artiste et son instrument, unis dans le soleil.
Eva Levy, 17 ans, Vincennes
Mes tiroirs sont remplis de carnets reliés
Aux pages noircies de milliers de lettres penchées
Des poèmes, des pensées, des trop pleins à épancher.
Des mots où ton visage, mille fois, est esquissé.
Clotilde Brun, 27 ans, Bourg-en-Bresse
C’est dans l’attention avec laquelle il égraine la grenade,
Comme il égrènerait le chapelet,
Que je ressens sa douceur méditerranéenne.
C’est dans le maniement du couteau mousseux,
Pour creuser dans l’orange les pétales d’une fleur,
Que je perçois son expérience nord africaine.
C’est dans son large sourire édenté, ridé,
À chaque anecdote énoncée,
Que j’entends son histoire algérienne.
C’est cette synthèse ancestrale,
Qui coule dans ses veines — dans les miennes.
Rabia Rah, 17 ans, Vincennes
Mangeait des feuilles d'acacia
Un hippopotame grassouillet
Dans un marécage barbotait
Un crocodile aux dents pointues
Rêvait de croquer un zébu
Je voyageais le cœur léger
L'odeur de cacahuètes au nez
Mes bagages remplis de soleil
Dans la savane aux mille merveilles
Noa Rocland, 9 ans, Châteauneuf-les-Martigues
J’habiterai l’éclair, à fleur d’orage,
Où grondent les murmures d’un ciel sauvage.
Dans l’éclat résonnant, je bâtirai mes murs,
De lumière et de vent, d’étoiles comme armure.
J’y danserai sur des fils de tempête,
Au rythme des éclairs qui fendent la planète.
J’habiterai l’ivresse d’une pluie diluvienne,
Là où naît le frisson, des bourrasques aériennes.
Et si l’orage fuit, au loin sur l’horizon,
Je vivrai dans l’éclat d’une autre saison.
Mais jamais ne quitterai ce troublant firmament,
Car j’habite l’éclair, et le ciel m’est amant.
Justine Foucault, 25 ans, Paris
Guillaume Louyot, 46 ans, Paris
Delphine Burnod, 53 ans, Châtel-Montagne
Pendant ce long voyage
Contempler de nouveaux visages
De tous les âges
S’endormir bercé par le soleil couchant
Découvrir que l’univers est grand
Se réveiller des idées plein la valise
Une nouvelle journée promise
Cyrielle Core Faret, 8 ans, Grenoble
Lou Schweitzer, 29 ans, Strasbourg
Dans le blanc silence des pages
Des mots comme des pas dans la neige
Poursuivant ton écho au milieu des montagnes
Claire Fillon, 41 ans, Rouen
Thelma Galtier, 13 ans, Lainville-en-Vexin
Lorsque la nuit sera tombée sur notre histoire,
Quand l'orchestre aura joué son dernier mambo,
Je prendrai au matin, entre les idées noires,
Ce chemin vers la mer indiciblement beau.
Les éclats du soleil, la mélodie de l'eau,
Traverseront la brume et berceront ma peine,
Quelques oiseaux dans la lumière souveraine,
Fêteront le départ des premiers matelots.
Julien Thuet, 42 ans, Pantin
Hélène Grethner, 49 ans, Colombes
Vers un pays couvert
De fleurs incroyables
Elle va découvrir
Des champs colorés
Et de magnifiques forêts
Elle prépare son long périple
Partant des roseaux
Revenant bientôt
Sarah Dippong, 10 ans, Steinbach
C’est le grand soir, le rideau s’ouvre
Scène une douce lumière te recouvre
Vertiges, palpitations, concentration
10 rôles, 300 cœurs vibrant d’émotions
Alexandra Bribes, 43 ans, Paris
La larme à l'oeil, je me souviens de mon père
Qui avait toujours sur son bureau
Posé en majesté, un livre ouvert,
Image, pour moi, de l'amour du beau.
J'imaginais toutes ces lettres, en joyeuses farandoles,
Formant des histoires, des légendes des plus folles!
Le pire ennemi du livre ouvert
N'est pas le feu mais la poussière.
On peut se battre contre l'ennemi,
On ne peut pas se battre contre l'oubli.
Solange Stora, 78 ans, Paris
S'envolent vers mille destinations
Pour replonger, à l'odeur du pain chaud,
Dans mon bol de café.
Claire Noat, 29 ans, Paris
Sur un nuage
Pour aller à la plage.
À la plage, je m'amuse
Avec les méduses,
À Saint-Jean-De-Luz.
Sur la route du retour,
Je mange des bonbons
Au goût de citron
Yaëlle Goormachtigh, 7 ans, Roubaix
Marie Schmidt, 41 ans, Parisot
Vogue, bateau vogue, au gré du vent d'été,
le gré du vent sauvage au souffle du passé.
Vogue bateau vogue je n'ai pas oublié
qu'il faut plus d'un naufrage pour ne pouvoir t'aimer.
Le granit a toujours la saveur des marées,
mais si l'ouest est un prince que l'automne a ruiné,
vogue bateau vogue au gré des souvenirs
tu n'es plus qu'un mirage qu'il me faut effacer.
Brigitte Deleruelle, 70 ans, Cormeilles-en-Parisis
Ma plume est un souffleur caché dans les coulisses,
Murmurant aux grands mots leur tirade à venir.
Chaque vers est un masque, un éclat, un caprice,
Prêt à brûler la scène ou bien à s'évanouir.
Le papier fait écho comme un vaste théâtre,
Où l'encre met en jeu son drame passionné.
Les rimes, en habits de pourpre et d'albâtre,
Déclament leur destin d'un ton enflammé.
Que mon alexandrin frappe comme un gong d'or,
Que ma prose improvise un dernier quiproquo !
Que l'acte se dénoue en un sublime accord,
Avant que tombe enfin le rideau des sanglots !
Car si l'art doit mourir après l'ultime scène,
Que l'écrit, lui, demeure en gloire souveraine.
Ayden Devigne, 15 ans, Livry-Gargan
Rappelle les lointaines contrées
Où une mignonne marmotte
Ronronne seule dans sa grotte.
Une taupe creuse des galeries
Juste en-dessous de la prairie
Au sommet rôdent les vautours
En quête de proies aux alentours.
On entend chanter les moineaux
À coté d’un paisible ruisseau
Puis d'un simple craquement de branche
On entendait gronder l’avalanche.
Selena Hacid Bordy, 10 ans, Marseille
Maël Sillon, 21 ans, Saint-Mandé
Et on s’envoie des lettres, des bouts d’éternité,
Des mots les uns sur les autres, pour dire qu’on s’est aimé,
Que ce n'est pas de notre faute, si les saisons ont changé,
Comme c’est plus simple à dire, sur des morceaux de papier.
Et on s’envoie des lettres, des gribouillages précieux,
Qu’on dessine en couleurs, du rouge du vert du bleu,
Sans tirer de trait, puisque l’on sait, tous les deux,
Que tout serait réel, si on ouvrait les yeux.
Et on s’envoie des lettres, des symboles minuscules,
Des brouillons saturés d’apostrophes et de virgules,
Dans des jolies enveloppes, qu’on scelle avec scrupule
Et qu’on envoie dans le ciel, comme on lance des capsules.
Emma Buisson, 24 ans, Paris
Je regardais les poèmes passer,
Mais un poème m'intriguait.
Je fis zoom sur lui.
Et soudain je découvris
Un poème plein de bonheur,
De joie, mais aussi de peur,
Un poème un peu fou
Un poème qui, entre nous,
Est beau comme une volée de moineaux
Chloé Douzou, 9 ans, Villeneuve-d'Ascq
Rita Chavelka, 53 ans, Bouxwiller
Dans l'ombre douce où le silence s'étire,
Le violoniste, en quête de lumière,
Fait vibrer l'air, et son cœur s'inspire.
Des notes qui s'élèvent dans une danse éphémère.
Son archet glisse, effleurant les cordes.
Un « mi », un « la » s'entrelacent en harmonie.
Les soupirs du bois, comme des mots d'accords,
Rendent hommage à la mélodie infinie.
Dans chaque mesure, un monde se dévoile.
Un « sol », un « ré », s'unissent en un cri.
La passion l'emporte, le temps se fige.
Son violon, complice, murmure et s'émerveille,
Ensemble, ils tracent des rêves en symphonie.
L'artiste et son instrument, unis dans le soleil.
Eva Levy, 17 ans, Vincennes
Mes tiroirs sont remplis de carnets reliés
Aux pages noircies de milliers de lettres penchées
Des poèmes, des pensées, des trop pleins à épancher.
Des mots où ton visage, mille fois, est esquissé.
Clotilde Brun, 27 ans, Bourg-en-Bresse
C’est dans l’attention avec laquelle il égraine la grenade,
Comme il égrènerait le chapelet,
Que je ressens sa douceur méditerranéenne.
C’est dans le maniement du couteau mousseux,
Pour creuser dans l’orange les pétales d’une fleur,
Que je perçois son expérience nord africaine.
C’est dans son large sourire édenté, ridé,
À chaque anecdote énoncée,
Que j’entends son histoire algérienne.
C’est cette synthèse ancestrale,
Qui coule dans ses veines — dans les miennes.
Rabia Rah, 17 ans, Vincennes
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