Pour participer, rendez-vous du 27 février au 1er avril 2024.
POÈTE
-12 ans
À GAGNER
Des chèques cadeaux culturels d’une valeur de 400 €
POÈTE
12 à 18 ans
À GAGNER
Une tablette tactile
POÈTE
+18 ans
À GAGNER
Un week-end pour deux dans une ville européenne
POÈTE
-12 ans
À GAGNER
Des chèques cadeaux culturels d’une valeur de 400 €
POÈTE
12 à 18 ans
À GAGNER
Une tablette tactile
POÈTE
+18 ans
À GAGNER
Un week-end pour deux dans une ville européenne
PRÉSIDENTE DU JURY 2024
AMÉLIE NOTHOMB
Pour sa 10e édition, le jury du Grand Prix Poésie RATP est présidé par la romancière Amélie Nothomb.
« Combien de fois m’est-il arrivé de découvrir dans le métro parisien des vers de Rimbaud ou d’autres qui m’étaient inconnus (…) et à chaque fois ça m’a atteinte en plein coeur. C’est comme si c’était la meilleure façon de découvrir une très belle phrase ou un très beau vers, de découvrir la littérature. »
PRÉSIDENTE DU JURY 2024
AMÉLIE NOTHOMB
Pour sa 10e édition, le jury du Grand Prix Poésie RATP est présidé par la romancière Amélie Nothomb.
« Combien de fois m’est-il arrivé de découvrir dans le métro parisien des vers de Rimbaud ou d’autres qui m’étaient inconnus (…) et à chaque fois ça m’a atteinte en plein coeur. C’est comme si c’était la meilleure façon de découvrir une très belle phrase ou un très beau vers, de découvrir la littérature. »
Sandy Bory, 32 ans, Sentheim
Si les enfants apprenaient à la maîtresse,
Si le chien était le chat,
Si les souris étaient plus grandes que les éléphants,
Si le monde était à l'envers,
Hier serait après demain,
Les oiseaux ne sauraient pas voler,
Les poules mangeraient les renards,
Quel ennui ce monde à l'endroit !
Fred Xu, 11 ans, Paris
Trépigne où s'enlettrent les secondes
Majuscules cadencées, phrases dans le vent
Je relis dans le métro, mes concordances du temps
Frederic Viguier, 55 ans, Nîmes
Patrick Fetu, 71 ans, Taverny
J’entends la pluie claquer sur les volets fermés.
Quelle sensation délicieuse que la sécurité d’un lit chaud.
Je me prends à me perdre dans mes songes.
À la barre d’un navire voguant sur les flots de pluie.
À la quête d’une liberté inaccessible à tout insomniaque.
Peut-être devrais-je plutôt lâcher le gouvernail ?
Laisser place à l’imprévu, ne plus me soucier du cap ?
Je me laisse bercer par les vagues de la pluie.
Sans contrôle.
Finalement, est-ce que la liberté ne serait pas tapie là :
Au bout d’une grotte sous-marine,
Cachée par les anémones de l’incertitude,
Au fin fond de la mer de l’insouciance ?
Tiens, te voilà, Morphée. Heureux de te revoir.
Eric Feral, 29 ans, Paris
Maman je l'aime de tout mon coeur
Elle fait mon bonheur et enlève mes peurs.
Maman, Papa je l'aime autant que toi
Lui, il joue beaucoup avec moi.
Vous êtes une vraie équipe pour moi.
Et voilà !
Lehna Raab, 7 ans, Gennevilliers
je longe l'océan.
Nous sommes au petit matin,
Il n'y a aucun badaud.
Nous sommes au petit matin, et déjà,
il fait beau et chaud.
Tout est si calme et si bruyant.
Les vagues, les oiseaux... La nature dans son entièreté,
chante à mon esprit reposé,
sa douceur et sa paix.
Il n'y a aucun badaud,
et tout est si vivant.
Le paradis existe,
il est dans le moment présent.
Clara Perrin Mary, 17 ans, Boulogne Billancourt
J'écris pour que personne ne choisisse mes mots à ma place.
Mes mots lierres parent les mots cris et m'ancrent à la vie:
Tant que j'écris, je suis.
Estelle Sciortino, 44 ans, Saint-Hilaire-de-Riez
Les gens passent dans le froid
Leur souffle est une fumée blanche
L'herbe crisse sous leurs pas
Et la neige fait ployer les branches.
Iris Laroudie, 16 ans, Paris
Dans ton coeur, j'ai vu une silhouette danser
Comme une flamme.
J'ai beaucoup aimé
Voir danser ton âme.
Louise Catterman, 10 ans, Paris
En ce paisible matin au bord de la rivière,
Coule le soleil, admirable tableau de lumières.
Une léger vent caresse les feuilles des arbres centenaires,
L'eau limpide nous invite à murmurer une prière.
Et là, sur le fil de ma canne une libellule funambule,
Elle danse en équilibre ma ballerine au rythme du courant;
Elle est la grâce absolue à la limite de la bascule.
Je m'allonge au bord de l'eau, heureux de ce moment.
Lionel Kacemi, 50 ans, Montcabrier
Sur les brûlants sentiers de nacre
D’un été tout juste installé,
J’irai, sous une chaleur âpre,
Chercher l’ombre d’un olivier.
Flora Pourcelot, 52 ans, Willer sur Thur
Pour seule nourriture
Pour seul vêtement
Pour seul drap
Combien de siècles
Ouvrent leurs graciles bras
Aux mangeurs de soleil
Ici bas
Marie-Laure Trompette, 39 ans, Strasbourg
Le ciel gris bleu semble hésiter.
Les hirondelles irritées
attendent l'esclandre.
Soudain un craquement. Eclat de lumière.
Le dénouement.
Goutte à goutte
Tombent les doutes
De l’orage
Qui gronde
et illumine le monde
De sa rage.
Tiphanie Maloigne, 31 ans, Amiens
Mon coeur s'envole dans le vent de l'été,
Le soleil se couche dans ce grand bain salé,
Mes pieds s'enfoncent dans le sable chaud,
Les palmiers sont remplis de noix de coco.
Mon corps est recouvert de cette belle eau
Qui a été l'alliée de certains bateaux.
Et même si le prochain été ne sera pas aussi beau,
Il restera encore ses reflets sur l'eau.
Romane Durinck, 11 ans, Migné-Auxances
Nous étions allongés dans un creux de la dune
Afin de contempler le chagrin de la lune
Dans l'été de la nuit qui commandait nos gestes
Ton rêve était si grand, la vie a fait le reste.
Nos instants de bonheur comme une porte ouverte
Visaient à l'infini mais couraient à leur perte
Le silence était vague et la mer est immense
La fin de l'horizon dressait son insolence
Ton rêve était si grand, la vie a fait le reste
Dans l'été de la nuit qui commandait nos gestes
Afin de contempler le chagrin de la lune
Nous étions allongés dans un creux de la dune.
François Blancho, 71 ans, Urt
Sabine Allano, 53 ans, Étréchy
Et moi, simple flâneur loin des folies humaines,
Fuyant les jours frileux et ses nuits incertaines,
Ma démarche sans but pourtant me conduisit
Aux frontières de la ville quartier des insoumis.
Dernier café ouvert, derniers clients assis,
La serveuse était rousse, la lune l'était aussi.
Les miroirs écaillés me renvoyèrent l'image,
D'une salle enfumée aux silhouettes sans visage.
Le rideau se baissa sur les coups de minuit,
Nous quittâmes elle et moi le café sous la pluie.
Bras dessus bras dessous, silencieux et transis.
Cette serveuse était rousse, la lune l'était aussi.
Claude Colin, 71 ans, Houilles
Il se pleut qu'il ne fasse pas beau
Parce que la pluie va crachin d'eau
Ce mois d'avril pluvieux que moi
Qui cours deux lèvres à la fois
Alain Cau, 86 ans, Pignan
Sandy Bory, 32 ans, Sentheim
Si les enfants apprenaient à la maîtresse,
Si le chien était le chat,
Si les souris étaient plus grandes que les éléphants,
Si le monde était à l'envers,
Hier serait après demain,
Les oiseaux ne sauraient pas voler,
Les poules mangeraient les renards,
Quel ennui ce monde à l'endroit !
Fred Xu, 11 ans, Paris
Trépigne où s'enlettrent les secondes
Majuscules cadencées, phrases dans le vent
Je relis dans le métro, mes concordances du temps
Frederic Viguier, 55 ans, Nîmes
Patrick Fetu, 71 ans, Taverny
J’entends la pluie claquer sur les volets fermés.
Quelle sensation délicieuse que la sécurité d’un lit chaud.
Je me prends à me perdre dans mes songes.
À la barre d’un navire voguant sur les flots de pluie.
À la quête d’une liberté inaccessible à tout insomniaque.
Peut-être devrais-je plutôt lâcher le gouvernail ?
Laisser place à l’imprévu, ne plus me soucier du cap ?
Je me laisse bercer par les vagues de la pluie.
Sans contrôle.
Finalement, est-ce que la liberté ne serait pas tapie là :
Au bout d’une grotte sous-marine,
Cachée par les anémones de l’incertitude,
Au fin fond de la mer de l’insouciance ?
Tiens, te voilà, Morphée. Heureux de te revoir.
Eric Feral, 29 ans, Paris
Maman je l'aime de tout mon coeur
Elle fait mon bonheur et enlève mes peurs.
Maman, Papa je l'aime autant que toi
Lui, il joue beaucoup avec moi.
Vous êtes une vraie équipe pour moi.
Et voilà !
Lehna Raab, 7 ans, Gennevilliers
je longe l'océan.
Nous sommes au petit matin,
Il n'y a aucun badaud.
Nous sommes au petit matin, et déjà,
il fait beau et chaud.
Tout est si calme et si bruyant.
Les vagues, les oiseaux... La nature dans son entièreté,
chante à mon esprit reposé,
sa douceur et sa paix.
Il n'y a aucun badaud,
et tout est si vivant.
Le paradis existe,
il est dans le moment présent.
Clara Perrin Mary, 17 ans, Boulogne Billancourt
J'écris pour que personne ne choisisse mes mots à ma place.
Mes mots lierres parent les mots cris et m'ancrent à la vie:
Tant que j'écris, je suis.
Estelle Sciortino, 44 ans, Saint-Hilaire-de-Riez
Les gens passent dans le froid
Leur souffle est une fumée blanche
L'herbe crisse sous leurs pas
Et la neige fait ployer les branches.
Iris Laroudie, 16 ans, Paris
Dans ton coeur, j'ai vu une silhouette danser
Comme une flamme.
J'ai beaucoup aimé
Voir danser ton âme.
Louise Catterman, 10 ans, Paris
En ce paisible matin au bord de la rivière,
Coule le soleil, admirable tableau de lumières.
Une léger vent caresse les feuilles des arbres centenaires,
L'eau limpide nous invite à murmurer une prière.
Et là, sur le fil de ma canne une libellule funambule,
Elle danse en équilibre ma ballerine au rythme du courant;
Elle est la grâce absolue à la limite de la bascule.
Je m'allonge au bord de l'eau, heureux de ce moment.
Lionel Kacemi, 50 ans, Montcabrier
Sur les brûlants sentiers de nacre
D’un été tout juste installé,
J’irai, sous une chaleur âpre,
Chercher l’ombre d’un olivier.
Flora Pourcelot, 52 ans, Willer sur Thur
Pour seule nourriture
Pour seul vêtement
Pour seul drap
Combien de siècles
Ouvrent leurs graciles bras
Aux mangeurs de soleil
Ici bas
Marie-Laure Trompette, 39 ans, Strasbourg
Le ciel gris bleu semble hésiter.
Les hirondelles irritées
attendent l'esclandre.
Soudain un craquement. Eclat de lumière.
Le dénouement.
Goutte à goutte
Tombent les doutes
De l’orage
Qui gronde
et illumine le monde
De sa rage.
Tiphanie Maloigne, 31 ans, Amiens
Mon coeur s'envole dans le vent de l'été,
Le soleil se couche dans ce grand bain salé,
Mes pieds s'enfoncent dans le sable chaud,
Les palmiers sont remplis de noix de coco.
Mon corps est recouvert de cette belle eau
Qui a été l'alliée de certains bateaux.
Et même si le prochain été ne sera pas aussi beau,
Il restera encore ses reflets sur l'eau.
Romane Durinck, 11 ans, Migné-Auxances
Nous étions allongés dans un creux de la dune
Afin de contempler le chagrin de la lune
Dans l'été de la nuit qui commandait nos gestes
Ton rêve était si grand, la vie a fait le reste.
Nos instants de bonheur comme une porte ouverte
Visaient à l'infini mais couraient à leur perte
Le silence était vague et la mer est immense
La fin de l'horizon dressait son insolence
Ton rêve était si grand, la vie a fait le reste
Dans l'été de la nuit qui commandait nos gestes
Afin de contempler le chagrin de la lune
Nous étions allongés dans un creux de la dune.
François Blancho, 71 ans, Urt
Sabine Allano, 53 ans, Étréchy
Et moi, simple flâneur loin des folies humaines,
Fuyant les jours frileux et ses nuits incertaines,
Ma démarche sans but pourtant me conduisit
Aux frontières de la ville quartier des insoumis.
Dernier café ouvert, derniers clients assis,
La serveuse était rousse, la lune l'était aussi.
Les miroirs écaillés me renvoyèrent l'image,
D'une salle enfumée aux silhouettes sans visage.
Le rideau se baissa sur les coups de minuit,
Nous quittâmes elle et moi le café sous la pluie.
Bras dessus bras dessous, silencieux et transis.
Cette serveuse était rousse, la lune l'était aussi.
Claude Colin, 71 ans, Houilles
Il se pleut qu'il ne fasse pas beau
Parce que la pluie va crachin d'eau
Ce mois d'avril pluvieux que moi
Qui cours deux lèvres à la fois
Alain Cau, 86 ans, Pignan