Les rêves d'Alice

L’engin qui fusait vers les rêves partait tard.

Alors qu’elle perçoit ses secondes pleuvoir,

Valise en main et pensées d’espoir pour y croire,

Alice se bat pour sortir du cauchemar.

La fillette défie Destin de son regard,

Celui des cœurs qui osent même dans le noir.

Alice dévore le temps avant d’échoir,

Mais le marchand de sable n’attend pas, démarre.

La femme lunaire qui choit dans la poussière,

Reste seule avec le goût salé de l’amère.

Alice, devant sa triste réalité,

Car plus rien ne survit au temps, elle le sait,

Au ciel étoilé, chante un ultime souhait :

« Que pour toujours ma vie soit un conte de fée ! »

Margot Combredet Charvet, 15 ans, Chilly-Mazarin

Catégorie Jeunes